Cunfarenza di Stampa di l'Associu in Bastia di dicembri

Publié le par Associu Parenti Corsi

APC-2.jpgConférence de presse APC Bastia 13/11/2011

 

 

  Après avoir eu son président élu au conseil économique et social en juin, l’APC, déjà première fédération de parents d’élèves de Corse, est devenue pour la première fois, majoritaire au sein des instances départementales de Haute Corse et aura 4 titulaires au CDEN 2B. Ce qui confirme l’implantation géographique de l’APC et la reconnaissance de son action. L’associu  appelle à ce sujet les parents d’élèves de la région bastiaise à venir rencontrer ses représentants pour mieux parler des problèmes spécifiques aux différentes écoles.

 L’APC tient à s’élever contre le non remplacement des enseignants absents, pratique hélas récurrente qui ne semble pas aller en régressant en cette période de restriction budgétaire.

L’APC dénonce, une nouvelle fois, les filières bilingues non effectives faute d’enseignants : l’APC souhaite que des mesures coercitives soient prisent afin que tous les enseignants habilités enseignent effectivement. Mais l’associu renouvelle sa proposition de brigade d’intervenants seule à même de répondre à l’urgence des problèmes dans le primaire. Cette proposition se heurte, hélas, à des logiques syndicales corporatistes peu soucieuses de la réalité de l’enseignement de la langue corse, comme on l’a vu récemment au cours du débat eu sein du conseil économique et social sur la langue corse.

Dans ce domaine l’APC reste circonspecte quant à la création d’un conseil de la langue celui-ci dans la forme présentée risque d’être une machine budgétivore à l’efficacité incertaine alors que les besoins en formation et en enseignement sont énormes.

L’APC souhaite que le projet d’autonomie de l’académie de Corse soit rapidement mis en place afin de permettre le débat autour des contours de cette autonomie.

Enfin l’APC, si elle salue le vote sur la cooficialité de la langue, souhaite que la mobilisation populaire se mette en place afin de faire rentrer ce vote dans les textes juridiques et les faits. Il est hors de question de se laisser une nouvelle fois opposer des arguments juridiques ou constitutionnels français pour faire de cette décision de l’assemblée de Corse un énième vœu pieux.

A la société et au peuple corse dans son ensemble de prendre leurs responsabilités.

Enfin l’APC tient à tirer un bilan positif de son action au sein du collectif a droga fora . L’action de celui ci ira en s’amplifiant avec notamment une manifestation prévue en mars et la participation du collectif à la commission violence de l’assemblée de Corse en janvier. Nous appelons citoyens corses comme associations, à rejoindre notre collectif pour combattre un fléau qui ne peut que s’aggraver dans un contexte de misère économique et de violence.

 

Publié dans attualità

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