A Droga Fora- Réunion Corti 14/12/2010
Résumé réunion drogue Corti du 14 décembre 2010
Le débat s’est déroulé avec près de 150 personnes dans d’excellentes conditions. Si les étudiants et la communauté universitaire étaient là, les personnalités extérieures faisaient défaut sans doute en grande partie à cause des intempéries (chutes de neige).
La démarche a reçu le soutien de personnalités et associations diverses, nous pouvons citer: le CRIJ avec Didier Ramellet, les syndicats STC, l’associu Ghjuventù Arritta, des groupes de supporters (Orsi Ribelli), et, pour les mouvements politiques, Corsica Libera et Corse Social Démocrate par l'intermédiaire de leurs représentants au sein de la communauté étudiante.
Les conditions météorologiques de ce jour là étaient mauvaises, et il y avait la préparation pour les élus de la CTC de la session du lendemain à l’assemblée ,mais nous déplorons tout de même le fait qu’aucun autre parti politique n’était présent.
Aussi important qu’était la préparation du débat sur la violence à l’assemblée , les partis politiques auraient pu déléguer certains de leurs militants ainsi qu’au moins un élu par groupe, quand on sait que certains partis politiques ont une dizaine ou une vingtaine d’élus !
Le déroulement du débat :
Après le discours de Denis Luciani pour l’APC qui a situé la philosophie d’ensemble de la campagne contre la drogue ainsi que son ancrage au sein de l’histoire récente de la Corse, Stevan Mondoloni pour Ghjuventù Paolina, Lyvia Cosimi pour Cunsulta di a ghjuventù corsa, et Anthony Colonna pour Ghjuventù tocca noi ont explicité le pourquoi de l’engagement des organisations de jeunes et d’étudiants.
Les échanges par la suite ont tourné autour du constat de la situation, des autres addictions, de l’impact social sur les familles, ainsi que de la dérive criminelle liée à la consommation et au trafic.
Un certain nombre d’axes forts se sont dégagés :
La drogue est un fléau social dans sa globalité, c’est la raison de la reprise du combat et du slogan des années 80 A Droga Fora.
Il faut responsabiliser tout le monde, aux divers échelons, y compris le consommateur qui nourrît le trafic et la pègre.
Il est important de mener des actions de prévention et de sensibilisation dans les écoles, les collèges et les lycées.
Le fléau menace d’augmenter à cause de la paupérisation de la société corse et du recours à l’argent facile.
L’accent a également été mis sur la perte des valeurs culturelles traditionnelles, les problèmes de la cellule familiale en Corse aujourd’hui,et enfin l’aspect « mode importée » concernant l’usage de certains stupéfiants et particulièrement la cocaïne.